Macacada est un projet personnel et infranchissable qui nait dans l’urgence pendant la pandémie. Lors d’un voyage en train, après avoir lu la nouvelle de Franz Kafka « Un rapport pour une académie », que Paul B Preciado cite dans « Je suis un monstre qui nous parle », j’ai crié Eurêka !

Il s’agissait bien de cela : j’étais une singe brésilienne en Europe.

En espagnol, quand nous parlons de se préparer avant de sortir (se maquiller, bien s’habiller, se parfumer, mettre des accessoires…) nous utilisons le mot ARREGLARSE, et ça veut dire SE REPARER comme si quelque chose était cassé et que nous devions le réparer pour nous montrer aux autres.

Comment un traumatisme peut-il nous transformer profondément ? C’est la question à laquelle ce spectacle tente de répondre. Quatre femmes au plateau nous racontent, en corps et en mots, avec humour noir et provocation, comment l’irrémédiable laisse une trace indélébile dans notre identité qui nous oblige à nous reconstruire.

IGNIS [IS] nm, latin : feu

« De par sa nature puissante et fragile, fascinant les hommes depuis tous les temps, on lui accorde maintes histoires. Il est à l’origine de nombreux mythes et a une place essentielle à la maitrise de l’homme sur sa / la nature. »

Wonderwoman est un éloge à la femme et sa sexualité, à son parcours d’apprentissage et sa ténacité dans notre société.

Sans prendre une part active au mouvement féministe de ces dernières années, la question se pose : puis-je être une femme libre, consciente, heureuse dans ma peau, solide et élastique sans porter ce manifeste ?

Un travail à travers le souvenir de l’histoire.

Le voyage d’une femme avec ses émotions.

L’exil, la force, l’espoir.

Un craquement suivi d’une brèche d’espoir. Le monde d’aujourd’hui n’a plus aucun principe… plus aucune éthique. C’est la raison pour laquelle je veux m’appuyer sur de vraies histoires. Montrer l’humanité et reconstruire avec de l’espoir.