Clown de son état, Élise a commencé son apprentissage de la catastrophe avec Stéphane Filloque, Jos Houben et le cascadeur Albert Goldberg. En amont, très tôt et très longtemps, elle a pratiqué le judo et la danse tout en touchant à tout et presque n’importe quoi, tout ça pour découvrir au final que l’accident comique était ce qu’elle recherchait. Le clown, et la maladresse qui l’accompagne, sont pour elle une philosophie de vie, un code de conduite. Aussi, et par conséquent, elle consacre la plus grande partie de son temps à mener une recherche obstinée afin de percer tous les secrets de cette science de la poisse.

Née en 1968, Meriem Menant a étudié à l’école internationale de théâtre Jacques Lecoq. En 1991, elle crée le personnage d’Emma la clown, d’abord en duo avec Gaetano Lucido, puis en solo à partir de 1995. Elle se fait connaître avec des spectacles originaux et variés, abordant des thèmes tels que la psychanalyse, la science, l’amour, et l’écologie. Ses créations incluent « Emma veut devenir un ange » (1998), « Emma la clown sous le Divan » (2004), et « dieu est-elle une particule ? » (2009).

En 2007, elle se produit au théâtre du Rond Point et participe à des projets multimédias et littéraires. Emma la clown a joué dans divers lieux, allant des théâtres aux espaces publics, marquant de son empreinte le paysage culturel.

Rodolphe Gentilhomme a été formé au Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers où il rencontre notamment Etienne Pommeret et Jean Boillot. À l’issue de sa formation, il travaille avec Cyril Teste, Arnaud Pirault, François Martel. Il met en scène « monologue sans titre » de Daniel Keene et « here we go » une performance dansée.

Sous la direction de , il participe à une lecture mise en espace du Garçon girafe de Christophe Pellet en novembre 2011 organisé par Les petits devant les grands derrière.

Diplômée du Centre National des Arts du Cirque, elle cofonde la compagnie Azeïn en 2010 avec Sam Hannes. Depuis 2014, elle porte les orientations artistiques de la compagnie à partir d’un langage acrobatique à la croisée du cirque, du théâtre, de la danse et de la musique, en explorant les multiples possibilités de la voltige en duo.

Titulaire du Diplôme d’Etat de Professeure de Cirque, elle est engagée dans un processus de transmission et elle a initié une démarche intitulée “Cirque en conscience” qui mélange pratique circassienne, yoga, techniques de respiration et mouvements dansés afin de donner à l’acrobatie une dimension sensible et intuitive.

C’est pour attirer l’attention de ses parents que Nicolas commence à jongler. De rencontre en rencontre, il aboutit à l’école nationale de cirque de Châtellerault. Là-bas, il se confronte pour la première fois au mât chinois, d’abord en duo pendant deux années. Puis il décide de poursuivre seul, afin de développer son propre univers artistique, avant de le marier à d’autres. Il continue sa formation par la voie royale : l’Ecole nationale des arts du cirque du Rosny-sous-Bois (Enacr) et le Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne (28e promotion). Le voilà après 6 ans de formation… bien formé !

Enclin à maîtriser son corps et à se confronter au risque, il avance, toujours dirigé par ses émotions et ses envies. Au départ, le mât chinois est pour lui un appui, un secours, une canne à laquelle s’accrocher et se raccrocher, et enfin virevolter. Depuis peu, ils tendent tous deux vers un équilibre / déséquilibre subi ou partagé.

A la recherche d’une certaine liberté, pour mieux se détacher d’une écriture figée, il tend vers un travail d’improvisation et d’écoute. Il se met dans des situations absurdes, fragiles, voire périlleuses, jouant entre force et faiblesse, maîtrise et désinvolture. C’est son obstination qui lui fait garder le fil.

Sur son île, terre riche en histoires et beautés naturelles, elle commence très petite son contact avec les arts à travers la peinture. Elle suit des études en décoration et scénographie à l’Académie des Beaux-arts de Catane, puis rencontre des artistes de rue qui lui font découvrir le fil souple. Elle passe alors ses heures de pause à l’université sur une petite corde installée dans un parc, entre deux arbres…

A cette époque, elle ressent très vite cette urgence qui la porte à vouloir interpréter tous les scénarii qu’elle imagine. Elle fait ses valises et part pendant 3 ans à l’école de cirque Vertigo de Turin (Italie), où elle apprend les fondamentaux de la technique avec Arian Miluka.

A sa sortie en 2012, Chiara tourne en Italie avec son numéro La filoruota suona (Fil souple et clochettes). La même année, elle intègre la 26e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) à Châlons-en-Champagne, où elle continue de grandir sur son fil.

La rencontre avec des marionnettistes de l’Institut international de la marionnette (IIM Charleville-Mézières) lui ouvre d’autres perspectives de recherche, qui la renvoient vers son univers artistique initial.

À l’âge de 16 ans, elle intègre une école d’art et de dessin pour passer son baccalauréat dans le cœur du quartier Rava, où elle découvre des « façons alternatives de vivre », qui l’incitent à tenter les sélections de l’école de cirque Flic, à Turin. C’est là qu’elle débute au trapèze ballant. Elle y vit l’expérience sublime et addictive du vol et expérimente le travail journalier d’un corps de circassienne.

Aujourd’hui, toujours volant entre l’euphorie et le déséquilibre, Lucia réalise une recherche avec la contorsion et les limites qu’offre le corps. Une recherche nourrie par la rencontre de personnages comme Roberto Magro, Pier Giorgio Milano, Sandra Ancelot et Gilles Cailleau.

Elle se questionne sur la place qu’occupent les femmes dans la société et rêve d’engager un projet en collectif avec les femmes qu’elle a rencontrées sur son parcours. Un projet qu’elle commence à envisager main dans la main avec Federica Pini Sandrelli, une autre trapéziste qui balance et qui a aussi pour projet de réaliser un court métrage sur le sujet avec Joanna Betzer.

Parallèlement, elle développe ses autres passions comme la peinture et les arts plastiques dont elle projette une exposition et nourrit sa recherche sur la matière associée à son corps, ainsi que l’écriture, avec un recueil de ses poèmes qu’elle illustre et essaie de « musicaliser » en les mettant en voix.

Comédienne et metteuse en scène, elle s’est formée au cours d’art dramatique Raymond Girard, à l’atelier Andéas Voutsinas (Stanislavky, Actor’s studio) et celui de Grotowsky-Barba (travail psychophysique de l’acteur), Dorothée n’a cessé de poursuivre sa formation au cours de nombreux stages dans des domaines très divers : théâtre, chorégraphie, vidéo, arts martiaux, chant, dramaturgie du cirque, espace public, etc. Elle a joué dans près d’une vingtaine de pièces.

En 2006, elle décide de porter ses créations et fonde la Compagnie laBase. Une dizaine de spectacles verront le jour, qui se nourrissent souvent de textes non théâtraux, de vidéo et de création sonore live. Elle est régulièrement sollicitée comme metteuse en scène ou œil extérieur pour d’autres compagnies. Elle a notamment collaboré avec les 3T, l’E2C et l’IUT de Châtellerault, l’université d’Orléans, les médiathèques de Poitiers… Elle enseigne depuis 2018 à l’ENCC en jeu d’acteur et en accompagnement artistique.

Je ne me méfie pas de la réalité, dont je ne sais presque rien, mais j’entretiens des soupçons concernant la perception de la réalité à partir des images que nos sens retiennent. Je ne pense rien décrire plus clairement concernant la réalité que ma propre relation à la réalité. Et celle-ci a toujours eu à voir avec les questions d’emplacement, de déplacement et d’espacement, la sédimentation, le fragmentaire et je ne sais quoi encore.

Bénédicte est kinésithérapeute depuis 15 ans, et par ailleurs très attirée par les arts en général, c’est comme cela qu’elle a rencontré l’ENCC.

Après avoir réalisé ses études de kinésithérapie à Poitiers, elle s’est orientée vers la neurologie, puis s’est formée à la nutrition et à la prévention en santé afin d’aborder la santé d’un point de vue global.

Elle aime particulièrement transmettre et échanger autour de la prévention de la blessure et de l’hygiène de vie. Elle intervient à l’ENCC depuis 2021.

A l’âge de 7 ans, il commence la pratique de la musique avec le violoncelle au conservatoire. L’envie de devenir clown depuis son plus jeune âge le conduit à l’école supérieure du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, en 1985. Là, il découvre sa passion pour le trapèze volant.

Tout au long de son parcours, il continue de développer son travail de comédien, apprend à jouer du trombone à coulisse. Son intérêt pour la philosophie chinoise l’entraîne dans une formation complète en énergétique chinoise et acupuncture.

Dans le même temps, il enseigne la voltige aérienne dans différentes structures (écoles de cirque de Châlons-en-Champagne, Châtellerault, Le Mans et Collège du Diois).

Acteur de cirque, porteur en aérien et au sol et co- directeur artistique du P’TIT CIRK.

Né en 1964, originaire de Reims, à 16 ans il crée sa première compagnie de rue et suit en parallèle des cours de théâtre, d’acrobatie et de mime. A 18 ans, il crée la Cie « Les Pétardos »(spectacles de rue, spectacles d’intervention, performances)… En 1985, il est sélectionné au CNAC (Centre National des Arts du Cirque) de Châlons en Champagne, où il se passionne pour le trapèze volant et le clown. Suivra en 1990-1991, une tournée nord-américaine avec le Cirque du Soleil (600 représentations en 2 ans).

En 1992, il sent le besoin d’un retour à des spectacles et des compagnies plus petites ( Cie Goudard, Turbulence : « la chenille » spectacle forain, RMI-Rayazone, spectacle cirque-théâtre). En 1996, il rejoint Les Arts Sauts (Cie de trapèze volant) pour une tournée en Asie du Sud-Est (Cambodge, Laos, Vietnam, Chine, Singapour…). Puis en 1998, il est co-fondateur du spectacle Kayassine avec Les Arts Sauts (plus de 400 spectacles à travers le monde pendant 5 ans). Fort de toutes ces expériences, en 2004, il crée avec Danielle Le Pierrès, la Cie LE P’TIT CIRK et les spectacles TOGENN, TOK, « 2 », Hirisinn, EDEN, Les Dodos et Un dîner pour 1.

Parallèlement à cela, la musique a toujours eu une grande importance (contrebasse) pour lui et il est intervenu dans différentes formations musicales notamment, Marrons & Châtaignes-production Nid de Coucou.

Pierre-Lucas commence le cirque en pratique amateur à l’âge de 7 ans, c’est après de nombreuses déambulations en jonglerie avec un orchestre de rue qu’il décide d’approfondir sa formation.

Dès ses 15 ans il intègre l’Ecole Nationale de Cirque de Châtellerault où il découvre les portés aériens grâce au cadre aérien, au trapèze duo et au trapèze volant. Héritier de son patrimoine familial, il se met inévitablement à la musique en 2015. Suite à cela il rentre à l’école de cirque de Québec pour se spécialiser en cadre aérien. En 2021 il termine sa formation au Québec avec l’envie débordante d’aller à la découverte de nouvelles aventures circassiennes.